Extrapolé du prototype Nieuport 140, le Loire-Nieuport LN.40 avait pour mission le bombardement en piqué, tout comme le Ju 87 Stuka. A la différence de ce dernier, il s’agissait d’un appareil destiné à servir sur porte-avions, comme le Béarn.
Le Loire-Nieuport 40 était un monoplan à aile basse en W aplati et se caractérisait par des stabilisateurs horizontaux aux extrémités desquels avaient été placées des dérives. Il disposait d’un système de repliage des ailes pour pouvoir évoluer sur porte-avions. Il disposait également d’un train d’atterrissage s’escamotant dans des nacelles d’intrados de voilure. Une bombe était suspendue sous le fuselage à une fourche qui en permettait le largage en évitant de heurter l’hélice.
En 2 jours, les 19 et 20 mai 1940, ces appareils furent employés contre des les colonnes blindées et motorisées allemandes près d’Aulnoye, dans le Nord, où ils subirent de très lourdes pertes face à la Flak (près de 50 % des appareils engagés). Quelques-uns de ces avions attaquèrent toutefois avec succès la flotte italienne à Imperia dans la nuit du 17 au 18 juin.
Les survivants furent repliés sur Hyères, où 12 d’entre eux furent saisis par les Allemands en novembre 1942 au cours de l’invasion de la zone non occupée. Le reste gagna la base de Bizerte-Karouba, en Tunisie. Ils furent détruits au sol par l’aviation alliée au début de l’année 1943.
Le Loire-Nieuport 40 était un monoplan à aile basse en W aplati et se caractérisait par des stabilisateurs horizontaux aux extrémités desquels avaient été placées des dérives. Il disposait d’un système de repliage des ailes pour pouvoir évoluer sur porte-avions. Il disposait également d’un train d’atterrissage s’escamotant dans des nacelles d’intrados de voilure. Une bombe était suspendue sous le fuselage à une fourche qui en permettait le largage en évitant de heurter l’hélice.
En 2 jours, les 19 et 20 mai 1940, ces appareils furent employés contre des les colonnes blindées et motorisées allemandes près d’Aulnoye, dans le Nord, où ils subirent de très lourdes pertes face à la Flak (près de 50 % des appareils engagés). Quelques-uns de ces avions attaquèrent toutefois avec succès la flotte italienne à Imperia dans la nuit du 17 au 18 juin.
Les survivants furent repliés sur Hyères, où 12 d’entre eux furent saisis par les Allemands en novembre 1942 au cours de l’invasion de la zone non occupée. Le reste gagna la base de Bizerte-Karouba, en Tunisie. Ils furent détruits au sol par l’aviation alliée au début de l’année 1943.